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artisans de Djenné, les forgerons

artisans de Djenné, les forgerons
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16 juin 2010

LES FORGERONS Les forgerons, au même titre que

LES FORGERONS

Les forgerons, au même titre que tous les travailleurs des métaux, font partie d’une caste ; généralement ils épousent des potières –filles de forgerons– mais à Djenné, comme ailleurs au Mali, les familles de forgerons sont liées à plusieurs ethnies et à plusieurs groupes professionnels.

LA FORGE :

La nature du travail crée une atmosphère particulière dans ces ateliers. Tout d’abord, le local est généralement très ancien, retransmis de père en fils depuis plusieurs générations. Ce local est très sombre et il règne à l’intérieur une chaleur intense ; il est très souvent encombré de bouts de ferraille, de bois et d’outils, de sacs de charbon de bois et de produits à moitié finis. Cette atmosphère, bruyante la plupart du temps, crée un environnement spécifique, non seulement en raison du travail quotidien du métal, mais aussi en raison du savoir secret dont sont investis les forgerons, les croyances locales attribuant des pouvoirs à la forge.

LE TRAVAIL :

LE TRAVAIL AU QUOTIDIEN :

Les forgerons fabriquent encore la majorité des outils agricoles et domestiques à Djenné. Très souvent, ils transforment le métal de récupération en produits finis, avec une gamme réduite d’outils, qu’ils ont la plupart du temps fabriqués eux-mêmes : grands marteaux, mailloches, pinces, enclumes, tenailles. Au cœur de l’atelier se trouve le foyer avec son soufflet de forge, semblable à celui qu’utilisent les bijoutiers ; tout près se trouve une grande jarre ébréchée, fixée dans le sol, dans laquelle le forgeron trempe le fer porté au rouge après l’avoir battu.

LE TRAVAIL SPECIFIQUE :

Ce sont les forgerons qui sont chargés de décorer les « calebasses de mariage » ornées de cauris, que l’on agite en cadence à l’occasion des fêtes familiales pour créer l’ambiance.

Chaque forgeron est détenteur d’un ou plusieurs dessins spécifiques, qu’il grave sur la calebasse à l’aide d’un outil à bout plat chauffé au rouge.

Une fois gravée, la fixation des cauris sur la calebasse est assurée par un cordonnier.

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